Les Actualités d'Alexis Masbou

Qu’est ce que représente le GP de France pour toi ? 

Le GP de France, c’est toujours un rendez-vous important. Il y a la famille qui est là, les amis qui viennent, les sponsors et surtout les fans toujours très nombreux… donc c’est un week-end où l’on aime faire partager de bons résultats. 

As tu plus la « pression » ?

Hormis pour mon premier GP en 2003 ou en 2007 avec le team fédéral, le stress supplémentaire ne m’a jamais gêné mais le GP national est toujours un week-end plus stressant car on veut tout réussir parfaitement. 

As tu des contacts avec ton public ?

Oui énormément ! Nous avons de la chance d’avoir un GP avec beaucoup d’activités pour nous rapprocher du public. Il y a le pit-walk, le village à côté du paddock et aussi la scène et les animations du soir sur la ligne droite des stands. Tout est fait pour qu’on soit proche du public et c’est quelque chose de super, on ne retrouve pas ça sur beaucoup de grands prix. 

Alexis, comment c’est le Mans en moto3 ?

Le Mans est un circuit avec de gros freinages et de grosses accélérations, ce qui correspond bien au moto3. Avec le frein moteur, on peut freiner très tard mais aussi grâce à la souplesse du moteur 4 temps, on peut commencer à accélérer très tôt. Mais le plus difficile au Mans c’est la météo qui rend souvent les courses folles !

Te rappelles-tu ton premier GP de France ?

Oui biensûr, c’est un week end que je garderais toujours en mémoire ! J’en avais pris plein les yeux tout le week-end, j’avais l’impression que les pilotes volaient sur la piste tout avait l’air facile. Sur le sec comme sous la pluie d’ailleurs ! Les camions, les hospitality, les motos, les équipements des pilotes je trouvais tout magnifique. Et puis je trouvais qu’il y avait un monde fou sur le circuit. J’ai pris une claque et je suis tombé en course mais c’était un week-end mémorable.

Quels est ton meilleur et ton pire souvenir ?

Mon pire souvenir reste l’année passée car je chute alors que je pouvais jouer mon premier podium de la saison.

En fait j’ai deux meilleurs souvenirs, le premier en 2008 car je marque mon premier point avec la Loncin (moto chinoise en développement) après une course pleine de rebondissements. Et en 2011 où j’ai été appelé pour remplacer un pilote la veille des essais et je marque un point à la course sans connaître ni la moto, ni l’équipe ! Ce n’est pas mes meilleurs résultats mais c’est des souvenirs chargés d’émotions.

Comment te sens tu a quelques jours du rendez-vous ?

Je me sens de mieux en mieux. Ma jambe me fait moins mal, j’ai pu faire du sport et une journée de roulage. Je me sens bien et il me tarde d’être au Mans. 

Apres 10 GP, penses-tu pouvoir encore progresser ?

Je sais que je peux encore progresser, j’ai encore des défauts et je bosse dur pour les gommer et être encore meilleur.

Quelle moto as tu préférée piloter au GP de France ?

C’est ma moto de l’année passée car la Honda 250 correspond très bien à ce tracé.

Un objectif personnel pour toi au Mans ? 

Me faire plaisir et faire plaisir au public !