21 octobre 2013

GP de Malaisie : une conclusion mitigée pour un week-end magnifique !

Alors qu’avec ses deux longues lignes droites, le tracé de Sepang semblait, à priori, ne pas convenir à la Honda d’Alexis Masbou, dès l’entame du week-end, le Français prenait ses quartiers en haut de la hiérarchie.

Le week-end aurait pu être celui de la célébration d'un podium, mais malheureusement, il n'en a pas été ainsi.

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Privé de la pole, par Maverick Viñales, dans les derniers instants de la séance qualificative, le Français s’élançait de la seconde position et allait même jusqu’à s’offrir le ‘hole shot’ lorsque les feux rouges du départ se sont éteints.

Il nous régalait pendant la moitié du Grand Prix en prenant à son compte l’animation d’une course où en compagnie d’Efren Vazquez d’abord et de Miguel Oliveira ensuite, il mettait à mal la domination des KTM.

Alexis navigait sur la piste, très à l'aise en passant les pilotes d'exterieur en exterieur, jusqu'au moment où le black-out opéra...

En effet, la suite s’avérait plus compliquée puisque, mis en difficulté par des conditions extrêmes, il ressentait les effets de ses anciennes blessures, ce qui l’obligeait à rentrer dans le rang. Il terminera épuisé, mais avec la volonté de conserver sa septième place, en résistant aux tentatives de Jonas Folger de lui arracher son bien.

« J’ai vécu un week-end incroyable sur un circuit où nous n’étions pas sensés avoir toutes les facilités. J’ai pu me maintenir systématiquement aux avant-postes et ce, jusqu’à la qualification où je ratais la pole de peu.

En course, tout avait bien commencé avant que je ne sois rattrapé par ce que je pense probablement être un manque de préparation en raison du retard causé par mes blessures. J’étais exténué et j’ai été victime d’une sorte de trou noir. Si j’ai effectivement souffert, je ne peux que me réjouir du travail effectué par mon équipe qui a mis à ma disposition une machine fonctionnant extrêmement bien.

C’est donc un week-end positif qui ne s’est pas achevé de la manière que nous avions méritée. Mais c’est la course et nous ne reviendrons pas dessus.

Désormais, nous nous rendons en Australie, un tracé vallonné que j’aime mais où les conditions sont toujours aléatoires. Nous avons connu la chaleur de la Malaisie, nous pourrions connaître le froid de Philip Island. Nous verrons ce que la météo nous réservera d’une part, mais aussi, d’autre part, comment notre machine se comportera puisqu’il semble compliqué de le prédire à l’avance. Sepang ne devait pas être notre morceau préféré et il l’a été, jusqu’à la moitié de la course ».                

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