Après une très bonne première journée et une qualification en demi-teinte avec la 12ème position, Alexis comptait sur cette troisième journée du Grand Prix d’Aragon pour définitivement tourner la page de celui de Saint Marin.
Et ce rendez-vous avait son importance puisqu’après une semaine de repos, il sera l’heure pour lui et tout le paddock, d’embarquer pour l’exigeante tournée outre-mer.
Après un bon départ, le Français se retrouvait dans un groupe de pilotes allant de la huitième à la quatorzième place avec des pilotes tels que Fenati, Miller, Antonelli, Vazquez ou bien encore Arthur Sissis.
La lutte était intense et la nervosité gagnait des pilotes qui, à force de se passer et de se repasser, finissaient par perdre le contact avec le groupe de Salom, Folger, Oliveira et Oettl.
Bien accroché à son guidon et avec la ferme intention de défendre sa place, Alexis Masbou disputait une excellente course même si des pneus un peu trop usés en fin de course, ne lui permettaient pas de prendre part au sprint final.
Il termine onzième d’une course au cours de laquelle il aura pris énormément de plaisir et où il aura su retrouver la confiance nécessaire pour affronter les quatre derniers Grands Prix de la saison.
« J’ai pris un bon départ et j’ai pu me glisser dans un bon groupe. J’ai directement trouvé le bon rythme en étant plus rapide que lors de la qualification. C‘était donc un bon début de course. Ensuite, les choses se sont un peu compliquées parce que la bagarre faisait rage au sein de notre groupe et nous avons fini par perdre le contact avec le groupe de tête. A ce moment-là, nous tournions parfois deux secondes moins vite qu’eux. Cette bagarre a duré tout au long de la course et malheureusement, au moment du sprint final, j’avais un peu trop entamé mon capital pneumatique pour pouvoir prétendre à mieux. Mais dans l’ensemble, ça reste une bonne course avec de bons chronos et de bonnes bagarres.
C’est vrai que je manque le top 10 pour pas grand-chose mais vu les difficultés rencontrées tout au long du week-end pour jouer devant, c’est un bon résultat.
Je suis maintenant prêt à m’envoler vers l’Asie et l’Australie. Après Misano, c’était important de montrer que ce Grand Prix n’était qu’un faux pas. Ça nous remet en confiance pour partir outre-mer et enchaîner des circuits que j’apprécie ».